La recherche

Si les activités de recherche impulsées et menées par les Beaux-Arts de Marseille irriguent la pédagogie dès la première année, c’est au sein de son deuxième cycle que celles-ci se sont structurées autour de deux axes. D’une part, la sensibilisation des étudiant·e·s, principalement en option design, à la protection des milieux naturels, avec pour finalité d’ancrer ces démarches responsables dans la pratique des designers de demain. D’autre part, une priorité aux entrelacements particulièrement féconds entre sciences humaines et sociales et art (par le prisme notamment d’une histoire de l’art revisitée et relue par les artistes et de questions soulevées par les nouvelles écritures historiographiques et filmiques). 

Parallèlement à ces projets et programmes de recherche menés en propre, l’école est étroitement associée à des réseaux de recherche inter-écoles comme le réseau Peinture, consacré à la peinture dans tous ses états contemporains et auquel les Beaux-Arts de Marseille sont associés depuis 2016. 

Les Ateliers de recherche et création (ARC) proposés en deuxième cycle sont les formats pédagogiques conçus pour accueillir les activités d’initiation à la recherche. Celles-ci peuvent notamment prendre la forme de workshops, d’accrochages ou de publications. 

Les activités de recherche proposées par l’école s’incarnent du reste dans des formes plus canoniques. À la différence des colloques et journées d’études qui se déploient autour d’une question théorique sur une ou plusieurs journées, les séminaires constituent une forme plus large d’initiation à la recherche en deuxième cycle. 

Les séances d’un séminaire engagent une réflexion d’ordre théorique, sur une problématique donnée. Elles peuvent se déployer pendant une ou plusieurs années universitaires, selon une périodicité mensuelle. Le travail mené dans le cadre de ces séminaires est nourri par une programmation artistique d’invité·e·s. Ils impliquent de la part des étudiant·e·s un travail de recherche et une production écrite ou plastique. Les étudiant·e·s en sont les co- constructeur·rice·s.