L'artiste vidéaste et sculptrice Laurence Merle collabore avec Hassan Chehouani, professeur chercheur en optique et énergie thermique à l'université de Marrakech et de Ben Guerir à l'occasion d'une résidence de recherche au 18. Elle développe un terrain fertile autour de notre rapport matériel et immatériel à l'astre solaire et nos différents moyens de captation des ondes qui gravitent dans le non-visible.
Elle expérimente la construction de fours solaires comme outils sculpturaux et vecteurs d'échanges horizontaux. Sa recherche se déploie comme un docu-fiction mêlant poésie, environnement, culture traditionnelle et scientifique, où s'opèrent les transformations alchimiques des éléments qui nous entourent.
Depuis l'envie de faire évoluer son processus de création par l'usage d'outils durables comme le four solaire, l'artiste projette de catalyser les cohérences et incohérences des différentes techniques qu'elle utilise. Les faux palmiers GSM seront alors un autre des sujets de recherche concomitants de la résidence.
Les rencontres et les transmissions autour de notre rapport héliocentrique dans le territoire méditerranéen nécessitent une mise en contact avec les centres d'arts et d'artisanats, les universités scientifiques et les usages populaires, qui permettront à l'artiste d'opérer une continuité du geste, des savoirs communs et des approches singulières.
Cette mobilité ouvrira ensuite, en plus de ce qui n'est pas projetable, à la réalisation d'un four solaire Low-tech et à la contribution d'un magazine abordant le thème du Solar Punk.