Les dispositifs spécifiques

Interprétariat français / LSF

Les interprètes intervenant aux Beaux-Arts de Marseille sont toustes formé·es à l'interprétariat et titulaires d'un diplôme de grade master garantissant le code de déontologie du métier : secret professionnel / fidélité dans la restitution du message / neutralité.

Iels travaillent dans différents domaines : enseignement, culture, justice, santé, champ social et politique. Les cours théoriques, les ARC et studios ainsi que les forums et conférences sont en situation d'interprétariat dans la mesure des disponibilités des interprètes. Les étudiant·es sourd·es peuvent également demander la présence et la réservation d'interprétariat pour les entretiens et les rendez-vous particuliers.

Prises en notes des cours et conférences

Les preneur·ses de notes sont recruté·es à la rentrée parmi les étudiant·es entendant·es volontaires inscrit·es dans les mêmes cours que les étudiant·es sourd·es. Iels assistent aux cours et transcrivent les informations de façon à ce que toustes les étudiant·es puissent travailler sur le même contenu.

Réunions pédagogiques et suivi

Les étudiant·es sont accompagné·es au quotidien par une équipe dédiée. Cela permet de faire des points réguliers sur l'organisation générale mais également sur le suivi de chacun·e. Un·e moniteur·rice locuteur·rice de LSF est présent·e pour le soutien et l'accompagnement pédagogiques des étudiant·es sourd·es et malentendant·es.

Sensibiliser à la langue des signes

À la rentrée, toute l'équipe des Beaux-Arts de Marseille est sensibilisée à la langue des signes et aux bonnes pratiques permettant de favoriser l'accueil des étudiant·es sourd·es et de rendre l'école toujours plus inclusive. Un cours de langue des signes hebdomadaire est dispensé aux étudiant·es qui souhaitent apprendre la LSF. 

Une attention portée aux besoins de chacun·e

Un temps majoré aux concours, évaluations et examens, qui correspond au tiers de la durée de l'épreuve, est accordé aux étudiant·es sourd·es et malentendant·es. Il est également possible de remplacer les épreuves écrites par des entretiens. En effet, le rapport à la langue française, orale (et la possibilité de lecture labiale) et écrite est différente pour chacun·e. La langue des signes française est souvent la langue première pour ses locuteur·rices. La langue française (orale et écrite) est considérée comme langue seconde, ou étrangère seconde.