Exposition des diplômé·es 2025
Pour la quatrième année consécutive, l'école des Beaux-Arts de Marseille a le plaisir de présenter l'exposition de ses diplômé·es. Pensée comme une œuvre collective, cet événement vient clore le …
En dehors de toute intention d'hyperspécialisation, son objectif est non seulement de former des designers qui maîtrisent les savoir-faire, les techniques et les méthodes ancrés dans une réalité professionnelle toujours plus exigeante, mais, qui savent aussi et surtout s'adapter à l'évolution permanente de cette réalité tout en affirmant et en cultivant une démarche d'auteur·rice, autonome.
Apprendre à apprendre, à désapprendre, à comprendre le contexte d'une commande, les enjeux d'un projet afin d'y développer une réponse qui repose sur l'exercice d'une pensée accompagnée des outils et des techniques adéquats.
Crédits ECTS | 120 |
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Les Ateliers de recherche et de création (ARC) en deuxième cycle (M1/M2) et les séminaires
Les conférences et les rencontres
Mais, au cœur de l'enseignement des Beaux-Arts, se situe le travail individuel de création.
Le travail individuel de création
C'est le travail individuel de création de l'étudiant·e qui constitue le socle du cursus au sein de l'école, en art comme en design. Les expérimentations successives modèlent le projet dans une interaction constante avec les enseignant·e·s. Questions formelles, techniques, matériologiques, choix de médium et de supports, construction culturelle et théorique de l'origine du projet et des familles de références : ces interactions sont le gage de la réussite. Il est donc indispensable de travailler dans l'école et de solliciter assidument les enseignant·e·s.Lors du deuxième cycle, l'étudiant·e entre dans la construction d'un projet, suivi par une équipe d'une dizaine de professeur·e·s, dont les interventions se partagent entre des entretiens individuels et collectifs, tant dans le suivi du travail de création que du mémoire.
Le mémoire de DNSEP
Le mémoire est un exercice rédigé accompagnant le DNSEP et donnant lieu à une évaluation spécifique valant 5 crédits (ces crédits sont indissociables des 25 autres concernant le travail plastique). Ce mémoire en école d'art n'est pas contraint par les règles et usages du mémoire universitaire. Il s'agit d'un exercice à part entière répondant à des enjeux qui lui sont propres. Il ne porte pas directement sur le travail plastique de l'étudiant·e mais donne une lecture de son territoire de recherche tout en attestant une prise de distance réflexive : il permet de conduire plus loin et sous une autre forme des intuitions rencontrées dans le travail. L'étudiant·e doit concevoir et mettre en œuvre une stratégie d'écriture adaptée à ce projet. Toutes les formes sont possibles (essai, recueil, pièce de théâtre, protocole, album illustré, BD, article, entretien, lettre, etc.) ; ni le registre de langue ni le ton ne sont imposés ; la réflexion peut se référer à tous les territoires de la création et de la connaissance ; mais quelle que soit la stratégie adoptée, elle doit être menée à bien avec exigence et constance. Des formats alternatifs (audio, vidéo, web...) sont envisageables, mais doivent être discutés au cas par cas avec les coordinateur·rice·s d'année et les directeur·rice·s et obtenir leur accord. L'exercice est ouvert à l'expérimentation et comporte quelques règles :
Au moment du rendu, le mémoire est obligatoirement accompagné d'une bibliographie. Le mémoire est produit en trois exemplaires papier. L'un est envoyé au jury extérieur, l'autre est destiné au/à la représentant·e de l'école et devra être présenté dans le lieu de passage du diplôme. Le troisième est conservé dans les archives de la bibliothèque de l'école. Le mémoire doit également être numérisé au format PDF. Consulté par des personnalités extérieures à l'école puis archivé à la bibliothèque, le mémoire n'est pas un objet éphémère mais un travail destiné à être conservé. La qualité de son contenu comme celle de sa forme doivent correspondre à cet horizon. Un « atelier-mémoire » obligatoire accompagne les étudiant·e·s, les aide à lancer le travail dès le début du premier semestre du cycle et à avancer dans sa mise en œuvre.
Les échéances de réalisation du mémoire s'étalent ensuite comme suit :
L’enseignement au sein d’une école d’art et de design est axé sur le projet. Tous les enseignements tendent vers ce but en aidant les étudiant·e·s à révéler et à développer leur capacité à penser, projeter et réaliser un travail qui soit en phase avec les réalités artistiques, sociales et économiques du monde contemporain. Il n’y a plus de modèles à reproduire, mais des leçons à tirer des expériences et réalisations passées, par la connaissance et l’analyse de celles-ci. L’enseignement est alors pensé comme un aller-retour incessant entre la pratique plastique, l’expérimentation formelle et matérielle et la connaissance et recherche historique et théorique. Centrer l’enseignement sur le projet suppose de mettre l’étudiant·e en situation de réponse à une sollicitation à laquelle iel doit réagir en faisant état de la mise en place d’une méthodologie personnelle, en phase avec les contraintes données. Pour atteindre cet objectif, trois situations de travail sont proposées :
Le travail en atelier, avec une périodicité régulière et une temporalité longue, qui permet d’acquérir les outils spécifiques à la pratique du projet, et qui laisse le temps d’expérimenter avec tout medium, de tirer une leçon de ces expérimentations, et aussi de se confronter aux autres. Les ateliers techniques de l’école — bois, métal, terre, céramique, gravure, impression, sérigraphie, photographie, infographie, vidéo, LoAD — permettent aux étudiant·e·s de découvrir de nombreux modes de production.
Le travail en situation de workshop, événement fort et exceptionnel dans le déroulement du cursus. C’est un temps d’enseignement et de production tendu, compact, qui oblige à la prise de décision rapide et qui permet à l’étudiant·e de vérifier la pertinence de sa méthodologie ou de découvrir de façon intense un matériau, une technologie. Les workshops sont souvent dirigés par une personnalité extérieure à l’école, invitée par l’équipe pédagogique.
C’est donc aussi l’occasion pour l’étudiant·e de découvrir le processus de création d’un·e professionnel·le actif·ive sur la scène contemporaine. Le·la designer n’est pas un·e créateur·rice solitaire, iel est amené·e à travailler en relation avec d’autres intervenant·e·s de différents domaines. Le workshop est aussi un moment de préfiguration de cette situation professionnelle, qu’il soit organisé en collaboration avec d’autres écoles ou avec des entreprises.
La connaissance historique, sociologique, culturelle du champ dans lequel s’exerce l’activité du·de la designer. Ce sont, outre les cours dédiés, des interventions ponctuelles pendant le temps de l’atelier, au cours desquelles un point particulier de l’histoire de l’art, de l’architecture est exposé.
Deux grands types d'évaluation cœxistent au sein de l'école :
Le calcul et la validation des crédits ECTS sont effectués par semestre : 30 crédits par étudiant·e doivent être acquis pour chaque semestre d'étude.
Le calcul est cumulatif : ainsi, pour obtenir une licence (3 années d'études), un·e étudiant·e doit valider 180 crédits.
Coordination pédagogique M1/M2
L’option design des Beaux-Arts de Marseille propose une formation à la fois ouverte et engagée de la pratique du design, qui assume sans équivoque la diversité de cette discipline. En dehors de toute intention d’hyperspécialisation, son objectif est non seulement de former des designer·euse·s qui maîtrisent les savoir-faire, les techniques et les méthodes ancrés dans une réalité professionnelle toujours plus exigeante, mais, qui savent aussi et surtout s’adapter à l’évolution permanente de cette réalité tout en affirmant et en cultivant une démarche d’auteur·trice, autonome.
L'accès au deuxième cycle est soumis à une commission d'admission distincte qui examine les candidatures des étudiant·e·s de l'école mais aussi les candidatures d'étudiant·e·s d'autres écoles avant le passage du diplôme national d'art (DNA). Seul·e·s les titulaires du DNA sont admis·es définitivement. Ces candidatures doivent être formalisées selon le règlement en vigueur. L'admission au semestre 7 est subordonnée à l'obtention du DNA, du diplôme national d'arts et techniques ou du diplôme national d'arts plastiques et à l'avis de la commission d'admission en deuxième cycle.
Si ces conditions ne sont pas remplies, le·la candidat·e à l'admission au semestre 7 doit justifier de la validation de 180 crédits européens obtenus :
L'entrée en cours de cursus est soumise à un passage devant la commission d'admission composée d'enseignant·e·s de l'École. Lors de cette commission, le·la candidat·e présente un dossier artistique et l'état de son parcours pédagogique.
Les candidat·e·s en attente de validation de leurs crédits pendant l'année universitaire 2023/2024 sont admis·e·s à candidater. Cependant, si iels sont retenu·e·s, leur admission deviendra effective après l'obtention de la totalité de leurs crédits.
sabine.lacombe@beauxartsdemarseille.fr
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